Biomimétisme, une démarche qui entend réconcilier progrès et respect de l’environnement
« Scrute la nature, c’est là qu’est ton futur » disait Léonard de Vinci.
Le biomimétisme consiste à s’inspirer de la nature pour innover dans de nombreux secteurs de l’activité humaine : médecine, recherche, industrie, économie, architecture et urbanisme, agriculture, gestion et aménagement d’écosystèmes… Il s’inscrit donc dans une stratégie globale de développement responsable, soucieuse d’instaurer un équilibre viable entre les ressources offertes par la planète et leur exploitation.
Des centaines de projets sont en développement.
Quelques exemples de biomimétisme
- De l’observation du vol des albatros, Jean-Marie Le Bris (1817-1872) construit sa Barque ailée avec laquelle il effectue son premier vol plané, en 1856, sur la plage de Douarnenez, dans le Finistère.
- De l’observation du vol du pigeon au premier engin volant plus lourd que l’air des frères Wright, en 1903
- De la peau du gekko à la télé suspendue
- Du martin-pêcheur au Shinkansen, le TGV japonais
- De la termitière au centre commercial
- Du moustique aux aiguilles médicales indolores
- Des yeux de mouche pour aider les aveugles
- La combinaison Speedo inspirée du requin
- Fil d’araignée et câbles plus forts que l’acier
Le biomimétisme marque un tournant en 2020 se déployant dans l’enseignement supérieur avec la création de deux masters, l’un à l’université de Pau et des pays de l’Adour, l’autre à l’Ecole nationale supérieure de création industrielle (Ensci) de Paris.
Pour en savoir plus : https://www.museum.toulouse.fr/-/le-biomimetisme-un-concept-une-philosophie-pleine-d-avenir
Et le timbre illustre la diversité et la richesse des espèces.