Un pêcheur américain – Michael Packard – affirme avoir été avalé puis recraché par une baleine à bosse, au large de Provincetown, près de Boston aux Etats-Unis.
On pense à Pinocchio lorsqu’il est jeté à la mer puis avalé par un énorme poisson dans le ventre duquel il retrouve Geppetto, son créateur.
Notre pêcheur raconte qu’en pêchant du homard en juin dernier, une baleine à bosse est arrivée : « J’étais dans sa bouche fermée pendant 30 à 40 secondes avant qu’elle ne remonte à la surface et ne me recrache (…) J’ai senti des mouvements, de la pression (…). Je plonge depuis 40 ans, je ne savais pas que c’était possible ». La gorge de l’animal est étroite et ne peut avaler quelque chose de gros. Ce n’est pas la première fois que pareille mésaventure arrive. En 2019 lorsqu’il suivait un banc de sardines en Afrique du Sud, un plongeur de 51 ans s’est aussi fait happer par une baleine qui a heureusement fini par le recracher à la surface quelques secondes après. « Rien ne peut vous préparer à un tel événement quand vous atterrissez dans la bouche d’une baleine – c’est de l’instinct pur », a expliqué Rainer Schimpf. « J’ai retenu mon souffle parce que je pensais qu’elle allait plonger et me relâcher plus en profondeur dans l’océan, il faisait totalement noir à l’intérieur ». Heureusement pour lui, le cétacé semble s’être rapidement rendu compte de son erreur car les baleines ne sont pas des mangeurs d’hommes. Quelques instants plus tard, le cétacé ouvrait sa gueule pour le libérer, sous les yeux de sa femme et d’un collègue. « Je me suis retrouvé libéré avec ce qui a semblé être des tonnes d’eau sorties de sa bouche ». a-t-il déclaré à l’AFP. Un photographe qui a assisté à la scène est parvenu à prendre quelques images du plongeur piégé dans la gueule de l’animal.
Cette expérience a marqué Rainer Schimpf qui n’a pas ri comme une baleine…
Timbre émis en 2015, dessiné par Emmanuelle Houdart et mis en page par Corinne Salvi
