Savez-vous que les timbres, comme des œuvres d’art, peuvent être restaurés ?

Il était en effet fréquent, au XIXe et au XXe siècles, que les collectionneurs veuillent cacher les défauts des timbres qu’ils possédaient. Ils faisaient alors appel à des restaurateurs de timbres. Leur travail s’avère souvent d’une minutie admirable (dents recollées, déchirures réparées, amincis bouchés), mais il n’en entraîne pas moins une forte diminution de la valeur des timbres concernés.

Timbre réparé : le timbre ci-dessus est en réalité constitué… de deux fragments de timbres réunis. Le raccord n’étant pas parfait, le nez de Napoléon III est anormalement crochu et un décalage existe au niveau des lignes de la joue.